Le quartier du Verdurier

La place du Verdurier

Ce quartier n’a pas vraiment disparu, mais a subi de profondes modifications.

Comme nous l’avons vu précédemment, la destruction du quartier Viraclaud en avait chassé les prostituées. Aussi trouvèrent-elles asile tout naturellement dans le quartier voisin, celui du Verdurier, pratiquement aussi insalubre que celui de Viraclaud.

La rue de l'Arbre-Peint

Au début du 20^ème siècle la municipalité repris le projet datant du Second-Empire de tracer une rue reliant la place Denis-Dussoubs à la Place Manigne , il fallait également songer à agrandir le lycée Gay-Lussac.

Il faudra attendre  le 20 août 1913 pour que débutent les expropriations, et les travaux de démolitions se poursuivront pendant toute la guerre.

La reconstruction du quartier se fit petit à petit avec notamment l’édification du Pavillon du Verdurier, en 1919-1920, pavillon frigorifique réalisé par l’architecte Roger Gonthier, à qui l’on doit également la gare des Bénédictins,  qui fut transformé au fil du temps en gare routière et qui actuellement sert de salle d’exposition après réhabilitation en 1978. La construction de la rue centrale, la rue Jean-Jaurès, se terminera en 1930.

Christiane Villeneuve